Les hunters et le nen

Les hunters sont une élite de gens, sélectionnés grâce un examen très éprouvant, se déroulant une fois par année. Grâce à leur licence, correspondant à un certificat qui prouve qu’ils ont réussi les épreuves sélectives, ils peuvent se déplacer partout dans le monde, sans aucune contrainte. De plus, ils sont exclus de toute accusation judiciaire, et ne paye aucun impôt. Pour finir, en vendant leur carte de hunter, ils peuvent se faire suffisamment d’argent pour vivre sans restriction pendant au moins neuf vies.

Cependant, le taux de réussite de l’examen pour parvenir au métier de hunter est vraiment très faible, et seule une dizaine de participants sur environ dix milliers au total obtiennent leur licence. De plus, nombreux sont ceux qui ressortent avec des blessures graves, voire morts, du fait de l’agressivité entre les candidats, et des difficultés des divers tests. Enfin, si jamais un hunter venait à perdre sa licence, il ne pourrait plus passer le test ou avoir à nouveau une carte certifiant son grade.

Il existe différentes sortes de hunters, qui sont nommés selon leur particularité. On trouve tout d’abord les célèbres chasseurs de la Black-List, qui traquent les criminels et autres terroristes. Il y a aussi les hunters dits « Gourmets », qui recherchent toujours de nouvelles saveurs, de nouveaux goûts et qui protègent tout ce qui touche au domaine culinaire. Ensuite, il y a les Beast hunters, qui sont spécialisés dans le domaine des animaux : leur rôle est de protéger la faune de ce monde, au péril de leur vie. Egalement, les hunters musicaux, qui sont attribués au domaine sonore, et qui recherchent de nouveaux sons, de nouvelles mélodies : ils ont notamment une ouïe vraiment très fine, de telle sorte qu’ils peuvent entendre les battements de cœur des différentes personnes qu’ils côtoient. On retrouve les hunters chercheurs d’espèces fantomatiques, qui, comme indique leur nom, recherchent diverses sortes d’animaux ou végétaux inconnues. Les hunters archéologues sont aussi biens connus, puisque ce sont ceux qui s’occupent des ruines et autres tombeaux. Pour finir, il y a les hunters chasseurs de prime, ou sous-contrat, qui travaillent pour différentes personnes, faisant différentes tâches, allant d’assurer la protection d’un homme d’affaires à rechercher les bandes d’une momie disparue.

Parmi toutes ces personnes, il existe des rangs en fonction des choses qu’ils ont accomplies. Il y a tout d’abord les hunters simples, puis les Single hunters (Hunter une étoile), suivis des Double hunters (Hunter deux étoiles), et pour finir les Triple hunters (Hunter trois étoiles). Cependant, ces derniers ne s’élèvent pas à plus de dix dans le monde entier.

Mais en fait, l’examen pour devenir hunter est, en quelques sortes, en deux parties. Il y a tout d’abord l’examen avec les autres participants, où l’on reçoit sa licence. Ensuite, pour parvenir à terminer l’initiation à ce métier, il faut apprendre à maitriser le nen, qui est en fait l’énergie, ou l’aura, que dégage les diverses personnes de ce monde. En effet, chaque humain ou animal possède en lui une certaine puissance, qui circule de façon tellement faible qu’on ne peut la percevoir. Grâce à l’enseignement d’un maître qualifié, les jeunes diplômés peuvent parvenir à maitriser le nen, et ainsi accroître leur puissance, qu’elle soit de frappe ou de défense.

Le nen se divise d’abord en quatre catégories plutôt simples, qui sont :

-Le ten, qui consiste à entourer son corps d’aura, et de réguler celle-ci, de façon à ne pas mourir d’épuisement.

-Le zetsu, qui permet de renfermer l’aura dans son corps, de façon à camoufler cette dernière, et ainsi ne pas se faire repérer.

-Le ren, qui crée une aura de situation spécifique. Celle-ci s’accroît rapidement, c’est comme un déchainement de puissance.

-Le hatsu, qui est en fait la catégorie permettant de crée ses propres techniques spéciales selon ses affinités.

Ensuite, on retrouve diverses divisions au sein de ces quatre catégories, qui sont :

-Le gyô, consistant à concentrer son aura sur une des parties du corps.

-Le shû, qui, quant à lui, sert à concentrer son aura sur un objet.

-Le kô, qui permet de concentrer son aura pour avoir une force offensive supérieure à la moyenne.

-Le ken, fusion du ten et du ren, permettant une grande protection, surtout face au kô.

-Le ryû, faisant varier la quantité d’aura dans le corps.

-Le en, étendant l’aura dans un certain champ d’action, où tout est repérable par l’utilisateur, que ce soit un adversaire qui attaque, ou une feuille morte sur le sol.

-le in, qui permet de cacher son aura, même lorsqu’on l’utilise.

Le hatsu est une des bases du nen établie sur les techniques spéciales de l’utilisateur. Il est composé de six parties, ayant respectivement une spécialité. Il y a tout d’abord le renforcement, qui consiste à renforcer une arme ou une partie du corps de façon à augmenter les caractéristiques de celle-ci aussi bien offensivement que défensivement. On trouve ensuite la manipulation, qui repose sur le fait de pouvoir manipuler quelqu’un ou quelque chose. La matérialisation est aussi une des grandes catégories du hatsu, elle permet de matérialiser un objet, ou autre chose. La transformation permet de transformer son nen en quelque chose, comme de l’eau par exemple, ou du feu. Aussi, il y a l’émission, permettant de se séparer de son nen avec facilité, et de l’envoyer ou bon vous semble. Pour finir, la « poubelle » de ces techniques, la spécification, qui donne l’accès à toutes les choses non-proposés dans les autres catégories.